Entre septembre 2021 et janvier 2022, dans le cadre d’un atelier « Écrire l’entraide. Faire expérience. Faire recherche en fanzine » du Master des sciences de l’éducation mention « Éducation Tout au Long de la Vie » (Université Paris 8) et du Master de l’École universitaire de recherche ArTeC (arts, numérique, médiations humaines. Université Paris Nanterre et Université Paris 8), les étudiant·es étaient invité·es à rencontrer des collectifs intervenant dans les territoires de la ville de Saint-Denis pour « mener l’enquête » avec elles et eux à propos des formes autonomes d’entraide que ces collectifs développent (communauté de soin, réseau de solidarité, entraide de voisinage, accueil inconditionnel, brigade de solidarité, coopération et co-création…). Ces pratiques signalent les limites des formes très (trop) instituées d’aides publiques (qui éloignent des personnes pourtant concernées), et ouvrent du possible à des « faire ensemble » dans la ville. Chacune de ces rencontres a donné lieu à la co-création d’un fanzine. L’atelier était animé par Martine Bodineau, Louis Staritzky et Pascal Nicolas-Le Strat, tous trois membres du Laboratoire Experice, axe « Territioires en expérience(s) » (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis) et du réseau des Fabriques de sociologie.
« Expression corporelle & fanzine chez Ikambere. Bienvenue chez Ikambere, ou plutôt bienvenue dans un micro-espace de l’association Ikambere. Il se passe beaucoup de choses dans cette association d’accueil, de soutien, d’entraide et de partage. Parmi les activités proposées, se passent tous les mercredis des ateliers de danse, qu’on appelle communément dans l’association « ateliers d’expression corporelle ». C’est dans cet espace que j’ai atterri en octobre 2021 via le cours « Écrire l’entraide, faire recherche en fanzine » proposé par le Master Éducation Tout au Long de la Vie (Université Paris 8), en partenariat avec le Master de l’École Universitaire de Recherche ArTeC, dont je fais partie. J’ai intégré ce projet d’atelier de danse de l’association, co-organisé avec le Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis et animé par deux danseuses, avec deux objectifs : faire expérience et essayer d’élaborer un fanzine avec les femmes de l’association à partir des ateliers ; pratiquer moi-même le mouvement dans un espace en non-mixité choisie entre femmes ».
Avec la participation et l’organisation dansée de Nàdia Alsalti Baldellou et Mai Ishiwata.
Avec la coordination de François Lorin (TGP), Madeleine Seite (TGP) et Fatem-Zahra Bennis (Ikambere).
Sophie-Clarisse BACQUAERT